Côme Böckler

On était en 2012 lorsque notre jeune Côme âgé à l'époque de 11 ans reçu sa lettre de Poudlard, lui indiquant qu'il était bel et bien un sorcier. Quelle fut le choc pour cette famille de moldu qui n'était point au courant du monde sorcier. A l'époque, Côme avait été excité à l'idée et l'avait relativement vite accepté, pas effrayé pour le moins. En ce qui concerne ses parents, ça avait été très différent. Sa mère -dans un premier temps- avait refusé que son fils parte dans cette école (et ce monde) inconnu. Mais après un long entretien avec le directeur Albus Dumbledore, elle céda. 5 ans après sa rentrée, Côme s'était parfaitement adapté à ce monde. Il se sentait d'ailleurs un brin plus sorcier que moldu. Aujourd'hui en sixième année, il était attrapeur pour l'équipe Hufflepuff au Quidditch et était fier de ce statut. Et il comptait bien en faire son métier. Mais en plus d'être un bon joueur, il était un bon élève. A l'inverse dans le monde moldu, on peut dire qu'ici il excellait. Les matières le fascinaient particulièrement et il prenait parfois un certain plaisir à réviser. C'était toujours amusant de réviser les cours de métamorphose ou encore de sortilège. Un brin charmeur, nombreuses avaient été les filles avec qui il était sorti, cependant aucune avait réussi à le faire tomber amoureux et il les avait tous larguer. Il avait donc cette petite réputation de tombeur pour les plus gentils. Après tout, c'était un bon garçon. Est-ce qu'il en jouait? Parfois, ça lui arrivait. Mais c'était surtout pour cacher une facette de lui. Lors de ses 13 ans, alors qu'il n'était encore qu'un enfant à Poudlard, il se prit en flagrant délit en train de penser à un garçon de sa maison. Quelle fut le choc. Cette année là avait été une remise en question sur sa propre sexualité. Et lorsque, pendant les vacances de Noël en pleins repas de famille, Côme avait parlé d'un de ses camarades (pour ne pas avouer lui) comme quoi ce dernier était gay, le repas se changea en pleins débats. Encore tout jeune à l'époque, en entendant toutes les atrocités qu'il avait pu entendre, il fut traumatisé d'une part. "C'est une maladie" "ce n'est pas être un homme" "les pd sont des fils de satan". Tous ses mots avaient enfouit en lui cette part. Et depuis ce jour, il n'avait plus jamais pensé à son homosexualité. C'était sans doute pour cela qu'il sortait avec autant de filles et qu'il n'était pas satisfait. Mais il ne s'en rendait pas compte. Il attendait la fille "parfaite" sans savoir qu'au fond il avait besoin d'un homme. Il en avait parlé à personne et n'y pensait même plus de son côté.