18 septembre 1820,
Père m'a apprit qu'à la fin du mois, il y aurait un nouveau banquet au sein du château. Je suis à la fois sceptique et impatient. Sceptique car je sais que secrètement, père espère que je me trouve une lady, que je lui fasse la cour pour finir par demander sa main à son père afin de lui offrir de jolis enfants. Si seulement il savait que je n'ai d'yeux que pour les hommes... J'aime être le jeune Duc, j'aime ma vie. Mais si je n'avais pas été le fils de père, j'aurais pu vivre pleinement ma vie et pouvoir enfin toucher, caresser, embrasser la peau d'un homme. Je n'ai jamais pu gouté à ce fruit défendu mais j'en rêve secrètement la nuit. Mes rêves sont parfois doux ou je converge simplement avec un individu de sexe masculin dans mon boudoir. Mais il m'arrive
parfois de rêver à des moments plus bestiales, charnelles, et quand je me réveille de ma nuit de sommeil, je suis transpirant de sueur. Pourtant je n'ai jamais eu la chance de vivre cette vie et je dois prétendre aimer les femmes. Mais ce n'est pas le cas et je n'ai seulement que mes rêves pour me faire voyager et ce journal pour me rappeler de toutes ces expériences vécues lorsque je dors. On est le 18 septembre et à la fin du mois, il y aura de nombreux hommes merveilleusement bien habillé, assistant au banquet que nous allons organiser. Banquet ou je vais secrètement observer ces messieurs lorsque je danserais avec une demoiselle. Si seulement je pouvais aimer librement.