Charles Eloi

Comment peut-on vivre si on a jamais été heureux? J'entends par là que vous n'avez plus aucun souvenir des bons moments que vous avez pu passé dans votre vie. Et que seul la peur, le désespoir et la tristesse règne dans votre esprit. Arriveriez-vous à vivre ainsi? Est-ce même possible? Pourtant, c'est ce que vit notre Charles. En effet, lors de la bataille finale contre Voldemort, le jeune homme fut attaqué par un détraqueur, lui prenant tous ses souvenirs chaleureux qu'il avait partagé avec sa famille, ses amis. Il eut cependant la chance de ne pas voir son âme arraché grâce à un de ses professeurs qui lui sauva la vie via le patronus. Mais malheureusement, le mal était déjà. Et depuis ce jour, Charles souffre. Il essaye de reconstruire sa vie, d'apprendre à sourire, à rire, mais ce n'est pas facile. Plusieurs fois il s'est demandé si ce n'était pas mieux d'en finir tout simplement. Parce qu'après tout, souvent, nous, humains comme moldus, lorsque nous sommes tristes, nous avons toujours de bons souvenirs pour ne pas nous faire sombrer, afin qu'on tienne le coup. Mais comment réagiriez-vous si vous n'aviez plus cela? Charles souffre et l'école en est parfaitement au courant. Ses professeurs essayent d'être prêt de lui car c'est le seul garçon a avoir été touché par les détraqueurs lors de la bataille. Mais il a beaucoup de mal à passer outre. Charles est difficile à approcher. Il est tellement dans sa bulle de tristesse qu'il ne fait plus vraiment gaffe. Il en oublie de manger parfois. Il est souvent dans la lune, rêveur. Le seul moment ou il se sent -on va dire- plutôt bien, c'est lors des cours de soins aux créatures magiques. Alors pour l'aider, Dumbledore lui offra la chance de pouvoir s'occuper avec Hagrid tous les soirs -s'il le voulait- de ses dites créatures, leur donner à manger, créant des liens qui apaisait le jeune home. Il était le seul de l'école à avoir cette chance, mais dans un sens, les élèves le comprenaient. Charles était souvent observé par les jeunes sorciers, bien évidemment c'était des regards de pitié, et ça n'aidait pas notre garçon, mais il avait fini par s'y habituer et n'y faisait plus gaffe.