Eunice Malefoy

Malefoy ? Ce nom de famille vous dit quelque chose? Et oui, vous l'aurez deviné. Notre jolie blondinette est bien la petite soeur de notre tendre Drago. Mais ne pensez pas que parce qu'elle fait parti de sa famille, elle a le même caractère de cochon que ce dernier. Oh que non. Bien au contraire. Notre douce Eunice - qui signifie victoire en grec- n'a pas vraiment compris pourquoi en première année le choixpeau a décidé de la mettre chez les serpentards. Elle a supposé que c'était en raison de son sang. Parce qu'elle n'avait définitivement rien en commun avec son père, au contraire, elle le haïssait. Ayant eu une éducation très stricte et sévère, elle n'avait pas vraiment profité comme elle aurait aimé de son enfance. C'est pourquoi à Poudlard, elle profitait amplement de sa liberté -même si elle était enfermée dans un chateau et qu'il y avait des règles parfois strictes, c'était toujours mieux que chez elle. C'est comme si elle s'y sentait à sa place. Ce chateau la faisait rêvé depuis son plus jeune âge. A 6 ans, elle était déjà en train de lire en cachette le soir sous les couvertures de son lit avec une lampe de poche le célèbre livre "L'histoire de Poudlard". De nature studieuse, notre Eunice excellait dans toutes les matières, rivalisant même son frère en potion à son âge, ce qui ravivait ledit Rogue. Aujourd'hui, elle se sentait pleinement heureuse, d'autant plus que Poudlard lui avait permis de rencontrer la personne la plus fantastique de sa vie, sa meilleure amie : Isil Potter. Alors, en effet, avoir comme amie la pire ennemie de son frère l'amusait fortement. Elle en profitait souvent pour lui lancer des pics. Ce n'est pas parce que son frère détestait Isil qu'Eunice décida d'en faire autant. Et ce n'est pas parce qu'elle était amie avec Isil qu'elle ne parlait plus à son frère. Au contraire. Eunice n'était pas manipulable, elle comptait uniquement sur elle-même et se faisait ses propres opinions. Elle aimait plus que tout au monde son frère et sa meilleure amie. Ils étaient sa force, et ça ne changerait rien. Car rappelons le, avoir comme père un mangemort, c'était se faire détester par une partie de l'école -si ce n'est toute. Alors elle avait besoin de ses piliers, et elle les avait trouvé, même si ces derniers ne s'entendaient pas du tout ensemble. Ce n'était pas facile au quotidien de se faire critiquer de partisans de Voldemort, mais pour rien au monde elle ne montrait ses faiblesses, elle voulait se montrer forte, même si parfois tout ce qu'elle voulait, c'était pleurer dans son lit en serrant son doudou jusqu'à l'usure.