ISIL POTTER

2011, on se rappelle tous de cette affaire qui avait fait la une des journaux comme des médias dans une petite résidence de la campagne Anglaise. Seulement âgée de 14 ans àl'époque, Isil avait assisté aux meurtres de sa propre famille, caché dans la penderie de la chambre parentale. Sa mère l'avait enfermé lorsqu'ils avaient entendus leur porte se faire défoncer. Suite à l'enquête faite par la police, ils avaient conclus à un règlement de compte dans l'entreprise ou le père d'Isil travaillait, ayant licencier un de ses collègues. Et prise de rage, ce dernier avait tué ses deux seuls parents. Plus de 8 ans après ce drame, dire que la jolie rousse s'en était remise serait un parfait mensonge. En effet, elle avait assisté de ses propres à l'égorgement de sa mère et des nombreux coups de couteaux dans l'abdomen de son père. A l'époque, la jeune fille avait refusé de témoigner de ce qu'elle avait assisté, et pendant un an elle n'avait pas parlé ne serais-ce qu'une seule fois, même pour saluer un simple villageois. Aujourd'hui, elle menait un combat : le procès de l'assassin. En grandissant et après avoir été suivi psychologiquement durant son enfance, Isil avait apprit à vivre avec, à aller de l'avant, à se battre pour voir ledit homme, qui avait été retrouvé, enfermait derrière les barreaux jusqu'à la fin de sa vie. Elle se battait telle une lionne. Mais elle était effrayée d'une chose : le jour du procès. Devoir témoigner devant autant de monde, les regards braqués sur elle. Tout ce qu'elle voulait, c'était rendre hommage à ses parents et leur apporter un peu de sérénité, mais c'était tout sauf évident car s'il y a bien une chose qu'elle redoutait, c'était ce jour précis. Elle avait peur de ne pas être capable, de voir cette pourriture reprendre sa liberté, de perdre le procès. Beaucoup de gens comptaient sur elle, et pour son jeune âge, elle avait trop de poids sur ces fines épaules. Elle etouffait.